En bref…

Les Vert.e.s s’engagent :

  • Pour la préservation de notre patrimoine culturel, la protection de notre paysage et de nos sites historiques
  • A soutenir les projets culturels individuels ou collectifs (expositions, festivals, etc).
  • A faciliter l’accès aux musées, aux bibliothèques et aux expositions, notamment par le biais de l’éducation
  • Pour la promotion d’activités artistiques et sportives (conciliation avec le travail, promotion de la santé, sensibilisation aux activités artisanales, etc.)
  • Pour le soutien et la revalorisation des métiers artistiques

Plus de détails : www.verts.ch

La Suisse ne se conçoit pas sans diversité culturelle. Les VERTS tiennent à ce qu’elle se reflète au niveau institutionnel. Toute personne devrait avoir accès à la culture, pouvoir s’exprimer librement et s’épanouir. Pour y parvenir, il convient de soutenir les institutions culturelles ainsi que la créativité dans les programmes scolaires. Pour les VERTS, les artistes doivent bénéficier de bonnes conditions générales et d’une protection sociale afin de pouvoir travailler en toute liberté.

De même pour le sport, car il n’est pas seulement bon pour la santé, mais il favorise la rencontre entre des êtres d’horizons différents. C’est pourquoi les VERTS misent sur les sports populaires. Par ailleurs, il est urgent de tenir compte en priorité de la durabilité, en raison du changement climatique et de la destruction de l’environnement.

Comment le Conseil d’Etat considère-t-il la culture?

 

Les acteurs culturels sont profondément impactés et affectés par les restrictions d’activités liées à la pandémie du coronavirus. Aujourd’hui, après des mois de fermeture, même s’ils reconnaissent l’utilité des mesures qui s’appliquent à leurs branches, ils questionnent la cohérence de ces mesures en regard d’autres, plus souples, accordées à d’autres secteurs.

Ils attendent dès lors une réouverture rapide et concertée des lieux culturels. Ils attendent des appuis financiers à la hauteur de l’urgence dans laquelle les multiples branches de la culture se retrouvent.

Parce que la culture est une branche très importante en terme économique mais contribue aussi au développement de la société, de ses valeurs éthiques, sociales et sa cohésion, le Conseil d’Etat peut-il informer le Grand Conseil sur comment il considère et entend considérer les milieux de la culture aujourd’hui en pleine crise mais aussi demain au moment du redémarrage des activités culturelles?

La soussignée remercie déjà le Conseil d’Etat pour sa complète réponse. 

Séverine Evéquoz

Quelles mesures pour un concept cantonal du sport d’élite et de la promotion de la relève ?

 

Interpellation

Fabian Cancellera, Didier Cuche, Sergei Aschwanden, Roger Federer, Stanislas Wawrinka, Mujinga Kambundji , Léa Sprunger, Julien Wanders, Dario Cologna, Sélina Gasparin, Lara Gut, Wendy Holdener ou Timea Bacsinszky, Granit Xhaka, Xherdan Shaqiri, Thabo Sefolasha, Clint Capella, Andy Schmidt, et Nikola Portner sont des sportives et sportifs qui nous mettent des étoiles dans les yeux. Ils, elles, sont des ambassadeurs-rices, de notre pays, leur image rayonne à travers le monde et par leur intermédiaire, la Suisse, ses paysages, sa culture, sa précision et sa rigueur.

Mais qu’en est-il de leur relève ? Comment faire émerger des talents ? Les problématiques et les solutions sont connues : des sports-études dignes de ce nom, l’amélioration de la formation pour les entraîneur.e.s, la mise en place d’un environnement propice au sport d’élite dans les écoles et les hautes-écoles, les entreprises formatrices (apprenti-e-s) et chez les employeurs (formations sport-études dans la voie académique, dans la voie dite de culture générale ou encore dans la voie duale), le soutien des centres d’entraînements régionaux, l’attribution de moyens financiers aux athlètes, la mise en place d’une prévoyance professionnelle pour les sportifs.

Au préalable, il faut rappeler que le contexte actuel de soutien au sport d’élite et de la promotion de la relève est lacunaire. Le système sport-étude vaudois doit être revu, notons qu’il a très peu évolué depuis 1989. L’offre doit notamment être élargie et décentralisée pour permettre une plus large fréquentation. Les programmes doivent être plus individualisés pour mieux répondre aux besoins spécifiques des athlètes et ce autant dans la filière de l’école obligatoire que post-obligatoire. Les élèves n’ayant pas la possibilité d’intégrer la filière sport-études devraient aussi faire l’objet de soutiens spécifiques. Par ailleurs, le système devrait permettre aux élèves en sport-études de redoubler en cas de nécessité, ce qui n’est pas le cas actuellement. Sachant que la relève des sportives et des sportifs dépend des entraîneur.e.s et de l’encadrement, le canton de Vaud devrait se donner les moyens de soutenir la formation de ceux-ci en partenariat avec les fédérations. Un plan d’encadrement médical – prévention des blessures, lutte contre le dopage, nutrition – devrait voir le jour. Le sport d’élite féminin mériterait clairement d’être développé.

Le soutien financier direct des athlètes doit être clairement renforcé. La réalité financière des jeunes champion.ne.s locaux qui régatent parmi l’élite est précaire.

A ce niveau d’excellence, une solide prise en charge de la part des autorités pourrait être attendue, afin qu’ils puissent se concentrer sur ce qu’ils font de mieux, à savoir leur métier, et pour réaliser leurs rêves mondiaux et olympiques. Ce n’est pas le cas, beaucoup doivent travailler à côté ou obtiennent quelques soutiens de leurs familles. La recherche de sponsors est souvent vaine, ceux-ci préférant donner leur nom à un nouveau stade de football ou une nouvelle patinoire ou à des sportifs ayant déjà une couverture médiatique grâce à leurs bons résultats.

Le canton de Vaud devrait parer à cette problématique et faire un usage élargi de l’article 7, al 3 de la LEPS qui précise que l’Etat peut soutenir le sport d’élite.

Parce que la commission du Grand Conseil chargée d’analyser le texte de la motion, alors transformée en postulat, en a élargi la portée, la réponse au postulat Philippe Martinet et consorts : « Pour un engagement cantonal en faveur des secteurs de formation du Lausanne Hockey Club et du Lausanne Sport » contient une vision plus large sur le soutien actuel au sport d’élite et à la relève dans le canton de Vaud. Pourtant, elle ne contient pas le « concept cantonal du sport d’élite et de la promotion de la relève » sollicitée par la commission mentionnée. Elle en décline quelques futures mesures. Celles-ci appellent à des questionnements relayés par la présente interpellation.

  • Dans quel délai le Conseil d’Etat sera-t-il en mesure de transmettre le concept annoncé ?
  • Est-ce qu’une réforme du système sport-études est envisagée ?
  • Pourquoi le canton de Vaud ne compte-t-il aucune école labellisée par Swiss-Olympic ?
  • Comment la collaboration est-elle envisagée entre le DFJC et le DEIS ?
  • Compte tenu des difficultés pour les sportifs d’élite pour financer leurs activités, le Conseil d’Etat prévoit-il de leur apporter un soutien financier direct ?
  • Les investissements annoncés dans les infrastructures (EMPD 34, Novembre 2017, Crédit-cadre de CHF 22’057’500) impliquent en parallèle, une participation du budget de fonctionnement du SEPS. Une compensation est-elle prévue pour ne pas diminuer les budgets de cette entité, qui servent, notamment à soutenir indirectement le sport-élite (formation des entraîneurs, formation continue et relève cantonale) ?

La tenue des JOJ2020 de Lausanne, du 9 au 20 janvier 2020 prochain mobilise de grandes ressources, rassemble des compétences élevées et met en lumière l’importance du sport d’élite. Le Conseil d’Etat devrait saisir cette occasion pour donner appui aux premières mesures du concept qu’il a déjà annoncé. Les interpellateurs-trices le remercient déjà pour ses réponses.

Séverine Evéquoz

Sport facultatif : point de situation

 

Interpellation

La loi vaudoise sur l’éducation physique et le sport (LEPS, BLV 415.01 ) prévoit la mise sur pied, par les établissements scolaires, de périodes de sport facultatifs, soit des périodes d’activités physiques en plus des cours de sport de la grille horaire scolaire à la disposition des élèves qui le souhaiteraient. Cette prestation est prise en charge financièrement majoritairement par le canton (art. 15 et 16 LEPS). Les établissements doivent mettre en place cette offre et doivent également en informer les élèves.

La pratique régulière d’une activité sportive est importante pour la santé et le bien-être, et particulièrement chez les enfants et les adolescents. L’offre de sport facultatif n’a pas vocation de remplacer les clubs de sports des communes, au contraire, elle est prévue notamment pour encourager les élèves ne pratiquant pas d’activités sportives, afin de les initier à un sport et de les encourager à en pratiquer. L’offre de sport facultative peut même être élaborée en collaboration avec les clubs de sport présents sur la commune, ce qui peut leur amener, à terme, de nouveaux adhérents.

Le sport facultatif est en principe gratuit pour les parents. C’est donc également un outil d’égalité des chances afin que les raisons financières ne soient pas une barrière à la pratique d’une activité physique.

En principe, tous les élèves du canton devraient avoir accès à une telle offre. Or, il ne semble pas que le nombre d’élèves qui participent à des activités dans le cadre du sport facultatif soit connu. C’est pourquoi nous pensons qu’il est temps de faire un bilan de l’étendue du sport facultatif et de sa pratique dans le canton.

Dans ce cadre, nous avons l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

  1. Est-ce que tous les établissements du canton proposent véritablement une offre de sport facultatif ? Si oui, comment cette offre est présentée aux élèves ?
  2. Est-ce que le canton surveille les établissements quant à une réelle application de cette offre?
  3. Dans quelles conditions sont proposées les activités sportives ? A quel point le lien avec le tissu associatif sportif local est-il établi ?
  4. Combien d’élèves ont-ils bénéficié de cette offre en 2018 ? Note-t-on une évolution de ces chiffres ?

Nous remercions d’avance le Conseil d’Etat pour ses réponses.

Rebecca Joly