En bref…

L’agriculture, de plaine comme de montagne, est essentiel à notre vie : c’est elle qui nous nourrit chaque jour et protège notre paysage. Les Vert.e.s soutiennent les projets de permaculture, d’agriculture biologique respectueuse des droits des animaux et une économie internationale équitable.

En bref, nous nous engageons pour :

  • Une agriculture saine, dépourvue de produits chimiques nuisibles à la faune, la flore et à notre santé
  • Revaloriser les métiers de l’agriculture, notamment les petites exploitations familiales, en soutenant financièrement les projets locaux de permaculture et d’agriculture biologique sans OGM et en recréant de nouveaux emplois (limitation de la mécanisation de l’agriculture)
  • Offrir des conditions de travail respectables aux ouvriers agricoles et aux femmes d’exploitants agricoles
  • Une économie agricole favorisant les circuits courts, l’artisanat et la vente directe à la ferme de produits payés à leur juste valeur (prix du lait équitable, denrées alimentaires locales et saines revalorisées, etc.)
  • Une politique de commerce international éco-responsable et éthique (commerce équitable)
  • Une agriculture respectant les besoins des animaux de rente (loi sur la protection des animaux)
  • Lutter contre le gaspillage alimentaire

Plus de détails : www.verts.ch

-> lire notre document complet sur la réforme de l’économie agro-alimentaire -> la résolution)

 

Pour les VERTS, le contre-projet sous sa forme actuelle n’est aucunement une alternative à l’initiative et n’améliore guère la législation sur la protection des animaux.

La principale critique émise par les VERTS, est que le contre-projet n’intègre pas les importations, ce qui risque de rendre vains les efforts consentis en Suisse pour améliorer le bien-être animal. Le contre-projet aurait pour conséquence d’augmenter fortement l’importation de produits animaux bon marché provenant d’élevages cruels, qui concurrencent nos paysannes et paysans, ce qui au final causerait davantage de souffrance animal et de pollution environnementale qu’aujourd’hui. En raison de ses lacunes, le contre-projet ne diminue ni la souffrance animale ni la pollution environnementale, mais les exporte.

De surcroît, le bien-être animal est déjà défini et prescrit par la loi sur la protection des animaux. Ce que reconnaît expressément le Conseil fédéral dans son rapport explicatif, qui ne fait que reprendre la terminologie existante en y ajoutant des notions juridiquement floues comme hébergement « respectueux des animaux » ou «conditions respectueuses » lors de l’abattage. Les améliorations qu’envisage ce rapport ne sont que des déclarations d’intention juridiquement non contraignantes et vont nettement moins loin que les exigences de l’initiative.

Réponse complète à la consultation – en allemand (PDF)

Commerce international : vers un commerce équitable

Le commerce international est fondamental. Il permet, notamment aux pays pauvres, de se développer. Mais il faut impérativement axer l’économie globalisée sur la durabilité. Comme en témoignent crise climatique, destruction de l’environnement, fracture entre riches et pauvres. Les VERTS s’engagent pour que la Suisse assume un rôle pionnier en la matière.

Priorité aux droits humains et à la durabilité

En tant que siège de nombreuses multinationales et en tant que plaque tournante des matières premières, la Suisse doit montrer l’exemple et veiller à ce que les entreprises, sises en Suisse, assument leurs responsabilités et respectent les droits humains et les normes environnementales. Enfin, les futurs accords de libre-échange devront donner la priorité à la durabilité et à l’équité, et il faudra des instruments efficaces pour les imposer. Les VERTS tiennent à ce qu’on mette un frein à l’évasion fiscale des multinationales. Car elle fait perdre chaque année des milliards de francs en recettes fiscales aux pays du Sud, les multinationales déplaçant toujours plus leurs bénéfices dans les pays à fiscalité-plancher.