En bref…

Les Vert.e.s s’engagent :

  • Pour une meilleure conciliation entre travail et famille (création de place en crèche, télétravail, accès facilité aux temps partiels notamment pour les hommes, congé parentale et congé paternité, etc.)
  • Pour une reconnaissance des tous types de famille, indépendamment du genre (familles arc-en-ciel)
  • Pour un respect des droits des enfants, la promotion d’une éducation bienveillante
  • Pour un financement cohérent de l’AVS et des conditions de vie décentes pour nos aînés
  • Pour une politique d’aide sociale cohérente et ciblée sur des possibilités réelles de développements de projets personnels et le soutien aux personnes en difficultés physiques ou physiques

Plus de détails : www.verts.ch

Egalité et familles aux couleurs multiples

Pour les VERTS, l’égalité entre femmes et hommes (et LGBTIQ*, lesbiennes, gays, bisexuelles, trans*, intersexes et queer) est une condition fondamentale pour que la société et la démocratie fonctionnent. Malheureusement, l’égalité entre femmes et hommes n’est pas acquise, même si elle est inscrite dans la Constitution fédérale depuis 1981 et définie dans la loi sur l’égalité depuis 1996.
En moyenne, les femmes gagnent encore 20% de moins que les hommes et sont encore sous-représentées dans les sphère décisionnelles ou dirigeantes, notamment dans l’économie.

Depuis leur fondation, les VERTS militent à tous les niveaux en faveur de l’égalité. Ils requièrent des mesures systématiques pour encourager l’égalité salariale, la conciliation travail-famille. Nous voulons que les femmes soient adéquatement représentées dans les fonctions dirigeantes ou politiques. Pour y parvenir, il faut absolument améliorer la conciliation travail-famille et instaurer un congé parental. Enfin, nous revendiquons des mesures étendues pour prévenir la violence domestique et toute forme de discrimination au quotidien et au travail.

Le chemin vers l’égalité effective étant long et semé d’embûches, les VERTS ont créé le  Réseau femmes* Vertes.

En Suisse de nombreuses personnes vivent dans la pauvreté, souvent invisible – ou en courent le risque. La pauvreté a de multiples causes. Mais elle touche en majorité les familles monoparentales, en situation de chômage, de maladie ou d’invalidité, de même que les personnes issues de la migration. En Suisse, les personnes touchées par la pauvreté ou risquant de l’être ne peuvent souvent pas se payer un logement adéquat ni par exemple une visite chez le dentiste. Enfin, la pauvreté isole.

Engagés contre les discriminations et les exclusions

Pour les VERTS, il est clair que toute personne a droit à une vie digne et autonome. Même en étant malade, senior, sans emploi ou en situation de handicap mental ou corporel. Même les familles monoparentales. Même les personnes issues de la migration. Pour y parvenir notre régime de protection sociale (assurance-maladie, assurance-chômage, AVS, AI, aide sociale) doit être vigoureux. Les VERTS veillent à ce qu’il assure l’équilibre entre les générations, entre les riches et les pauvres et entre les femmes et les hommes. Et s’opposent à toute forme de discrimination ou d’exclusion des personnes démunies.

L’article 8 de la Constitution fédérale suisse interdit toute forme de discrimination en raison de son mode de vie – notamment en raison de son orientation sexuelle. Pourtant en Suisse, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans*, intersexes et queer doivent lutter contre les discriminations dans leur vie de tous les jours.

Pionniers dès leur création

Les VERTS se sont montrés pionniers dès leur création en militant pour l’ouverture sociale et l’égalité juridique et effective de chacun et quel que soit son mode de vie. En 1998 déjà, ils ont défendu au Parlement le mariage pour tous – une revendication qui semble enfin convaincre aujourd’hui une majorité. Les VERTS s’engagent en outre pour l’égalité juridique des couples homosexuels en matière d’adoption et de procréation médicalement assistée.

Ils tiennent à ce que les personnes LGBTIQ* soient efficacement protégées contre les discriminations et que la population soit sensibilisées aux différents modes de vie…. sans oublier les personnes migrantes : ils demandent aux autorités de reconnaître l’orientation sexuelle comme motif de fuite et de protéger les requérant-e-s d’asile LGBTIQ* contre la violence et les discriminations.

Présence des futurs pères lors des contrôles de grossesse et à la maternité dès les premiers jours de l’enfant, malgré le coronavirus

 

Depuis le début de la pandémie au mois de mars 2020, les futurs pères n’ont plus la possibilité d’assister aux contrôles de grossesse et ne peuvent plus être présents à la maternité lors des premiers jours de l’enfant.

La présence du père dès les premiers contrôles est importante à la fois pour lui permettre de concrétiser la naissance à venir ainsi que pour soutenir la future maman. De plus, la naissance d’un enfant provoquant beaucoup de changements, la présence du père durant les premiers jours est nécessaire pour qu’il puisse soutenir la mère mais également pour qu’il puisse prendre sa place et créer les premiers liens avec son enfant.

La situation actuelle provoque souvent un retour plus rapide à la maison de la maman et de l’enfant, avec tous les problèmes et inquiétudes que cela peut engendrer pour les nouveaux parents.

Au vu des remarques ci-dessus, je pose la question suivante au Conseil d’Etat :

Ne serait-il pas envisageable de trouver des solutions pour que les pères puissent assister aux contrôles gynécologiques liés à une grossesse et puissent être présent à la maternité lors des premiers jours de l’enfant ?

Anne-Laure Botteron

Mobilisé∙e∙s pour ne pas revenir à la norme mâle

 

Dimanche 14 juin, c’est la grève des femmes*. Les Vert∙e∙s se mobilisent car, si le canton de Vaud pourrait sembler pionnier avec 5 femmes à sa tête, il reste pourtant encore beaucoup à faire à tous les niveaux. Alors que la crise sanitaire actuelle a, en particulier, mis en évidence le rôle crucial joué par les femmes pour nous en sortir, il est plus urgent que jamais de reconnaître leur apport à l’économie et de revaloriser leurs salaires, leurs retraites et de briser les plafonds de verre qui les empêchent encore, trop souvent, d’accéder aux postes à responsabilités. Pas de retour à la norme mâle !

L’an dernier, le 14 juin, 500’000 personnes de tous horizons étaient dans la rue pour dénoncer l’inégalité qui frappe les femmes* depuis bien trop longtemps. Les Vert∙e∙s faisaient partie des cortèges car, sur le plan politique aussi, l’inégalité liée au sexe reste une réalité.

Bien que l’égalité ait toujours fait partie de l’ADN des Vert∙e∙s et qu’elle n’en soit pas restée aux paroles puisqu’aujourd’hui, par exemple, 75% de leurs élu∙e∙s vert∙e∙s au Conseil national sont des femmes, 100% au Conseil des Etats et 100% au Conseil d’Etat, il n’en reste pas moins que persistent de larges écarts entre les listes majoritairement féminines présentées et le nombre d’élues à la sortie des urnes, a fortiori au plan communal.

Ainsi, en Suisse, que ce soit au niveau communal, cantonal ou fédéral, les femmes* restent sous-représentées. Elles ne sont par exemple que 26,1% au Conseil des Etats, 42% au Conseil National, 29.9% au sein des exécutifs cantonaux (au 1er août 2019) et 32% dans les conseils communaux. Ainsi, à tous les niveaux du pouvoir politique, le nombre de femmes* reste inférieur à celui des hommes.

Quant aux domaines professionnels, familiaux et associatifs, le travail des femmes* contribue largement à faire fonctionner notre société. Or il est trop souvent non ou sous rémunéré. D’un point de vue patrimonial, la situation est encore plus inégale puisque les hommes détiennent la majorité de la fortune mondiale. Cette discrimination financière a des conséquences une fois l’âge de la retraite atteint.

D’autres discriminations touchent le quotidien des femmes*. Dans leur liberté de choix, leur intégrité corporelle, leur accès à la santé ou encore dans le partage des tâches domestiques, les femmes* sont là aussi défavorisées.

Face à ce constat, les Vert·e·s défendent un autre monde : égalitaire, durable et solidaire. C’est pourquoi ils et elles soutiennent les revendications du Collectif de la grève des femmes*, parmi lesquelles :

•           Le refus de l’augmentation de l’âge de la retraite :

Les Vert·e·s s’engagent pour des salaires égaux et une retraite juste pour les femmes*.

•           La lutte contre la violence sexiste, homophobe et transphobe :

Les Vert·e·s demandent, notamment, la réalisation d’une campagne fédérale de lutte contre les violences domestiques.

•           L’équilibre travail-famille :

Les Vert·e·s défendent activement un véritable congé maternité, paternité et parental, ainsi que le financement systématique d’infrastructures d’accueil en suffisance des enfants à tous les âges ;

•           Le partage paritaire du pouvoir :

Les Vert·e·s soutiennent et appuient les femmes* dans leur volonté de se porter candidates à tous les postes électifs ;

•           La garantie des droits sexuels et reproductifs :

Les Vert·e·s vaudois·es ont déposé une initiative parlementaire qui demande au Canton de Vaud d’exercer son droit d’initiative fédérale pour que les fausses couches, les grossesses non évolutives et les grossesses extra-utérines soient remboursées par l’assurance de base.

Mettre fin à la pénalisation fiscale des couples mariés

 

En date du 28 février 2016, la population suisse s’est exprimée au sujet de l’initiative PDC « Pour le couple et la famille – Non à la pénalisation du mariage ». Une très courte majorité de la population a rejeté le texte, probablement en raison des défauts dont souffrait l’initiative : amalgame avec une nouvelle définition constitutionnelle du mariage excluant le mariage entre personnes du même sexe et texte de l’initiative trop rigide.

Cela étant dit, la campagne précédant la votation a révélé à quel point l’inéquité fiscale entre personnes mariées et non mariées est mal perçue par la population, cela à juste titre. Le Tribunal fédéral a d’ailleurs dénoncé cette inégalité de traitement il y a de nombreuses années déjà. Il n’est pas admissible que le seul statut juridique des couples (mariés ou concubins) soit constitutif d’inégalités de traitement.

Les différentes études menées ces dernières semaines ont révélé que le canton de Vaud fait partie des cantons les moins bien lottis en la matière en comparaison intercantonale, les couples mariés étant défavorisés pour plusieurs tranches de revenu par rapport aux couples de concubins. Les postulants soussignés demandent ainsi au Conseil d’Etat d’étudier toutes les pistes permettant de rétablir l’équité fiscale entre couples mariés et concubins an plan de l’imposition cantonale. Les propositions du Conseil d’Etat pourront utilement être appuyées par une étude chiffrée complète de la situation, avec des projections fiscales pour toutes les tranches de revenu.

Raphaël Mahaim, le 15 mars 2016