Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les conseillers, Mesdames et Messieurs les Municipaux,

Nous avons pris note que les eaux de Moudon contiennent, en plus de tous les résidus de produits phytosanitaires, d’engrais, de médicaments, d’hormone et éventuellement de rejets industriels, des métabolites de chlorothalonil.

On nous dit que l’eau est potable et sans danger, car les métabolites de chlorothalonil sont présents à des concentrations inférieures à celle fixée par l’ordonnance fédérale sur la protection des eaux.

Nous voulons bien vous croire, Mesdames et Messieurs les chimistes cantonaux et fédéraux qui ont fixé ces limites de concentrations.

Toutefois, nous souhaitons savoir ce que l’on peut dire lorsque ce n’est pas un produit, mais une multitude qui se retrouvent dans notre eau potable. En effet, pris dans leur ensemble, ce mélange de produits, communément appelé cocktail, doit probablement dépasser la concentration limite.

Nos questions sont :

  1. L’eau de Moudon ainsi que celle de toute la Suisse est-elle réellement potable ?
  2. Nous souhaitons savoir ce que nous pouvons faire, en tant qu’individus, pour débarrasser cette eau de ces résidus au lieu d’aller au supermarché acheter de l’eau en bouteilles ? Peut-on la cuire, la filtrer, la distiller ou la nettoyer par une autre méthode ?
  3. Qu’est-ce que les autorités peuvent faire pour résoudre ce problème ? Je sais que plusieurs députés ou parlementaires font déjà tout leur possible pour faire changer les choses.
  4. Qu’est-ce que les milieux concernés (agriculture, maraîchage, autres cultures intensives, jardinier, etc.) peuvent faire pour diminuer et même supprimer l’utilisation de ces produits ?

Nous vous remercions pour votre écoute

Pour les verts et le PS

Simon Benjamin (08.12.2020)