Motion

Le plan climat cantonal prévoit deux volets tous deux importants : d’une part la réduction de notre contribution au réchauffement climatique en diminuant nos émissions de gaz à effet de serre, et d’autre part des mesures d’adaptation aux effets du réchauffement climatique qui seront inévitables.

Dans ce contexte, la lutte contre les îlots de chaleur en milieu urbain en est l’un des enjeux. Si cet aspect touche essentiellement les compétences des villes, cela touche aussi l’Etat lorsqu’il bâtit lui-même ou lorsqu’il aménage certains espaces avec des plans d’affectation cantonaux.

Or, les dernières réalisations de l’Etat dans ce domaine (et l’on pense évidemment à Plateforme 10, mais aussi d’autres constructions de l’Etat comme l’Hôpital Riviera-Chablais ou le gymnase de Renens) sont loin d’être exemplaires en la matière. Il semblerait que la prise en compte du contexte urbain et minéralisé n’est pas une priorité lorsque l’Etat construit ou aménage (on peut également penser à la nouvelle patinoire et piscine de Malley dont l’affectation a été arrêtée par un plan d’affectation cantonal). Non seulement ces réalisations ne contribuent pas à la lutte contre les îlots de chaleur, mais pire : elles en créent !

Tout cela indique que la prise en considération des espaces extérieurs est insuffisante lors de
l’élaboration de projets de construction menés par l’Etat.

Par cette motion, nous demandons ainsi à l’Etat d’inscrire la lutte contre les îlots de chaleur et l’interdiction d’en créer dans ses obligations en matière de construction et d’aménagement. De manière générale, un soin particulier doit être amené à la réflexion sur les espaces extérieurs lors de constructions menées par l’Etat.