Question orale

Les sourds sont une minorité linguistique dans notre canton. La langue des Signes Française (LSF) est leur langue maternelle et ils apprennent le français écrit dans un deuxième temps comme langue secondaire, avec d’autant plus de difficultés qu’ils ne peuvent pas l’entendre.

Depuis le semi-confinement, la communication des autorités cantonales a été intensifiée, menant à un élan rassembleur face au coronavirus. Dans ce contexte, le fait qu’elle ne soit pas traduite en LSF (comme en France ou par la Confédération) est discriminante et problématique, vu l’importance de l’effort collectif et de la bonne compréhension du sens des mesures prises. Les communications officielles, étant adressées à toutes et tous, devraient pouvoir être traduites en LSF à l’avenir.

Question : Quelles mesures le Conseil d’État entend-il prendre immédiatement et dans l’avenir pour que sa communication officielle, surtout en cas de situation extraordinaire, puisse être accessible aux sourd·e·s en LSF ?

Sabine Glauser