« Le plus grand père Noël du monde projeté sur les parois des Rochers-de-Naye ». Organisé par Montreux Noël, cet événement est certes sympathique, mais questionne à la fois la question de la consommation énergétique à l’heure des économies et des restrictions, ainsi que la question de la pollution lumineuse, en particulier dans une région comportant une réserve cantonale de faune. Les festivités de fin d’année sont à encourager et à soutenir, mais il faut cependant réfléchir à l’impact énergétique et environnemental que cela implique.

En effet, à titre de comparaison, les tenanciers et tenancières du Marché de Noël de Montreux – et d’ailleurs – sont soumis à des mesures strictes en termes d’éclairages et d’économie d’énergie. Cette autorisation cantonale semble ainsi en contradiction totale avec les mesures imposées aux organisateurs et organisatrices d’animations de Noël.

De plus, la pollution lumineuse engendrée par une telle lumière est sans équivoque. Il est surprenant que le Canton ait autorisé un projet qui vise en partie la réserve cantonale de faune des Dentaux, quand on sait à quel point la faune, en particulier les oiseaux nocturnes, peuvent être déstabilisés et stressés par une telle lumière.

Au vu de ce qui précède, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

  • Quelle est la consommation d’énergie d’une telle projection ?
  • Au vu de la situation énergétique actuelle, quels ont été les arguments pour autoriser une telle illumination sur les montagnes?
  • Quels sont les risques pour la faune, notamment dans la réserve cantonale des Dentaux?
  • Quels contacts ou quelles mesures ont été prises pour limiter l’impact sur la faune ?