Interpellation

Avec le réchauffement climatique, les eaux de nos lacs se réchauffent et le brassage des eaux est de plus en plus difficile. En conséquence, les cyanobactéries, ou «algues bleues» s’installent dans nos lacs, et ce, toujours plus rapidement dans l’année et toujours plus fréquemment. Si certaines cyanobactéries sont inoffensives, et apparaissent selon des critères de températures, de nutriments, d’ensoleillement ou de conditions de vent bien spécifiques, ce n’est pas le cas de toutes les bactéries. Certaines espèces de cyanobactéries produisent des toxines qui peuvent entraîner la mort des animaux, notamment les chiens, et d’importantes intoxications chez les jeunes enfants, voire des adultes.

En conséquence, le Canton de Vaud publie chaque année un avis de prudence face au «possible retour des cyanobactéries» dès les premiers signes de réchauffement des eaux, visant à faire preuve de vigilance ou d’éviter de se baigner.

Face à l’augmentation de la présence des cyanobactéries, qui font désormais partie du quotidien de nos étés, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat:

1. Quelles sont les actions mises en place pour lutter contre la prolifération de ces cyanobactéries, en plus des communiqués de prévention ?

2. Est-ce que des tests d’évaluation de la qualité de l’eau sont effectués pour mesurer la présence des cyanobactéries et, si oui, à quelle fréquence ?

3. Au vu du réchauffement de nos lacs, quelles sont les anticipations en cours pour faire face à ce problème dans le futur ?

4. Comment est-ce que les communes sont informées et soutenues dans leur rôle de surveillance de leurs points d’eau ?