Intervention de Christian Anglada au conseil communal de la Tour-de-Peilz
 
Il y quelques séances de conseil de cela, notre collègue Frédéric Glauser vous a invité à découvrir le film Demain. Lors de la séance précédente, notre collègue Christine Haussherr s’en est inspirée dans un postulat.
Ce film, après avoir rappelé l’urgence des crises environnementales, ne s’éternise pas sur ces constats bien connus. Il fait par contre un état des lieux des actions possibles, en encourageant chacun et chacune à faire sa part, en fonction d’où il est. A notre niveau, c’est sur le plan communal qu’il importe de nous mobiliser  articulant toutes les forces possibles maintenant, pour que demain nous ayons encore une planète sur laquelle nous et nos enfants puissions vivre.
On a fêté cette année les 5 ans de Fukushima et les 30 ans de Tchernobil : ce sont deux catastrophes dont le danger est invisible et inodore, comme la teneur de CO2 dans l’atmosphère. Et pourtant ces pollutions sont létales, comme le dérèglement climatique.
Il y a urgence : par rapport à l’accord de Paris lors de la COP21, il reste 5 ans maximum de consommation de CO2 au rythme actuel pour arriver à respecter l’objectif de rester en dessous de 1,5°C. Et la réduction des émission doit être massive, à savoir au moins d’un facteur 4.
Le rythme de la Municipalité – et encore ce soir d’une partie du Conseil communal –  pour prendre en considération cet enjeu  n’a jusqu’à aujourd’hui pas pris du tout la vitesse nécessaire.
Je fais notamment référence à l’absence de réponses concrètes et sérieuses à la motion sur le renforcement de la durabilité. Il ne s’agit pas de traiter cette motion comme n’importe quelle autre, vu l’urgence vitale dont elle relève. J’espère que la prochaine Municipalité traitera enfin cet objet avec le sérieux et la célérité qu’il exige.
Mes questions sont donc les suivantes :
=> quelles actions concrètes en 2016 vers la réduction par 4 de nos émissions de CO2 à la Tour d’ici la fin de cette législature en 2020?
=> quelles sont les alternatives plus ambitieuses, que le label Cité de l’énergie, proposées par la Municipalité, vu qu’elle a écarté cet objectif dans son catalogue des mesures?
Christian Anglada, le 22 juin 2016