Cerise noire de Chavannes ou d’Etoy, coing poire de Fontaines sur Grandson, poire rouge de Grandcour, pomme reinette grise de Cheseaux Noréaz, ou encore prune du Vully : ce sont quelques exemples – parmi des dizaines – de variétés de fruits typiques de notre région aujourd’hui en danger de disparition.

Si on retrouve des boskoop, gala et autres granny smith en nombre sur les étals, il est de plus en plus compliqué de trouver les (pourtant) très nombreuses variétés locales. On passe ainsi à côté de beaucoup de formes, saveurs et parfums.

Ces variétés subsistent encore grâce au travail d’associations de passionné·e·s, comme l’arboretum du Vallon de l’Aubonne, Pro Specie Rara ou Retropomme, qui s’emploient à conserver et multiplier ces variétés d’antan. Ce travail bénévole mérite cependant d’être soutenu et renforcé.

Alberto Mocchi demande donc au Conseil d’Etat de réaliser un inventaire de ces variétés en voie d’extinction et de prendre des mesures pour les protéger et les rendre à nouveau populaires  afin qu’elles retrouvent la place qui fut longtemps la leur dans les vergers et sur les tables des Vaudoises et des Vaudois.