Personnel de la santé : Une reconnaissance attendue
Alors que la crise sanitaire provoquée par la COVID-19 dure maintenant depuis presque une année, et que les soignant-e-s n’ont connu qu’un très bref répit pendant l’été, la prime de 900 CHF nets annoncée ce matin par le Conseil d’Etat est à saluer. Au-delà du montant, c’est une marque de reconnaissance cruciale pour ces professionnel-le-s qui ont œuvré sans relâche pour préserver la santé des Vaudoises et des Vaudois et qui ne sont, elles et eux non plus, pas épargné-e-s par les conséquences psychologiques de cette crise qui n’en finit pas. Les Vert∙e∙s considèrent ce geste comme une première étape bienvenue vers la reconnaissance à sa juste valeur de l’immense contribution des soignant-e-s à la société vaudoise en particulier durant cette pandémie. La prochaine étape sera, pour les Vert∙e∙s, de faire accepter les revendications que défend l’initiative « Pour des soins infirmiers forts » au plan national.
Le personnel de santé n’a eu de cesse, depuis maintenant presqu’une année, de lutter contre la Covid-19 et de répondre au défi sanitaire qui touche le canton de Vaud, comme le reste du pays et du monde. Alors que la fatigue est désormais installée, les Vert∙e∙s saluent la décision annoncée ce matin par le Conseil d’Etat de verser 900 CHF nets de prime aux soignant-e-s de première ligne en reconnaissance des efforts exceptionnels fournis ces douze derniers mois. Aujourd’hui, alors que ce personnel fatigué se prépare à affronter une nouvelle vague de COVID-19, il est plus que jamais essentiel d’entendre ses revendications légitimes, et de revaloriser ces professions, en améliorant notamment les conditions de travail dans les soins.
C’est ce que demandaient, notamment, les Vert∙e∙s vaudois∙es et le PSV dans un communiqué commun en octobre dernier. Et ce que demandait aussi une résolution portée par le député des Vert∙e∙s Raphaël Mahaim et adoptée par le Grand conseil le 16 décembre dernier.
Ce premier pas est réjouissant, notamment de par la reconnaissance qu’il manifeste concrètement, plus que nécessaire au moral de ces professions qui s’engagent de manière altruiste depuis si longtemps. Les Vert∙e∙s espèrent que ce premier pas sera bientôt suivi d’un deuxième avec l’aboutissement rapide des négociations salariales actuellement en cours dans le domaine de la santé parapublique. Puis d’un troisième, avec l’adoption, dans les urnes et au plan fédéral, de l’initiative « Pour des soins infirmiers forts », si le contre-projet qui sera voté le 19 mars aux Chambres ne se révélait, dans sa version finale, pas à la hauteur des exigences de l’initiative.