Pour gouverner, il faut certes toujours une vision stratégique et une capacité d’anticiper. Mais gouverner, ces deux dernières années, c’était surtout s’adapter en permanence, se fier aux valeurs de justice et de progrès pour assurer la meilleure réponse aux besoins des habitant·e·s, des entreprises, des associations et institutions de notre canton.
Tirer en profondeur les leçons de cette crise sera, sauf mauvaise surprise épidémique, une des premières tâches du prochain Conseil d’Etat. Certains enseignements sont déjà connus : pour permettre à la société de traverser des défis collectifs aussi vastes que ceux posés par le Covid-19, par le réchauffement climatique ou l’érosion de la biodiversité, nous avons besoin d’un service public fort et agile et d’un Etat qui investisse pour les besoins des générations à venir. Un service public durable, capable de souplesse, qui sache en tout temps s’adapter aux besoins nés de l’incertitude et soutenir les secteurs ou les habitant·e·s les plus fragilisé·e·s.

Ce n’est clairement pas le moment de réduire massivement les ressources de l’Etat. Il est indispensable de permettre aux nouvelles autorités de disposer de leviers financiers conséquents pour accompagner les changements à venir qui bénéficient à l’ensemble de la population et non aux contribuables les plus aisé·e·s.
En renforçant la stabilité des institutions, en respectant ses adversaires politiques, la majorité du Conseil d’Etat a su, depuis dix ans, faire de notre canton un modèle. Tissu économique dynamique, filet social solide, investissements ambitieux, système de formation diversifié et riche, ce sont les ingrédients de la recette du succès vaudois. Il s’agit de poursuivre et développer ces engagements. Les quatre candidat·e·s ont présenté ce mardi une vingtaine de mesures concrètes illustrant ces ambitions politiques pour un service public fort, à la hauteur du défi climatique, social, dynamique et garantes de l’égalité.

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