Les Vert∙e∙s ont appris avec effarement la volonté de relancer le débat sur le forage de Noville et de façon plus large l’extraction d’hydrocarbures dans notre canton. Leur initiative « Non au gaz de schiste » et l’article de loi qui en a découlé sont pourtant clairs : l’extraction d’hydrocarbures est interdite dans notre canton.

Une initiative largement plébiscitée

Les Vert·e·s et leurs alliés avaient récoltés plus de 15’000 signatures pour demander une interdiction du gaz de schiste, interdiction acceptée par le Grand Conseil en l’inscrivant dans l’article 4 de la nouvelle Loi sur les ressources du sous-sol vaudois (LRNSS). Aujourd’hui, Gaznat et ses partenaires veulent faire fi d’une décision démocratique importante pour notre canton.

Un impact climatique majeur

Il est bon de rappeler que nous vivons une crise climatique majeure, notamment causée par l’augmentation des gaz à effet de serre. Continuer dans cette voie, alors que des alternatives viables sont possibles, est un non-sens écologique et va à l’encontre de l’urgence climatique votée à l’unanimité par notre Grand Conseil.

Une fausse solution

Cette proposition a des relents populistes, tant elle joue sur les peurs pour privilégier des projets à visée économique. L’extraction à Noville ne pourra en aucun cas résoudre la crise énergétique qui se profile pour cet hiver, le projet n’a même pas commencé. Les solutions doivent aujourd’hui être rapides : il faut miser sur les énergies renouvelables et sur les économies d’énergies à tous les niveaux. Les Vert·e·s ont déjà déposé des objets demandant des avancées dans ces domaines. Ils déposeront aussi des interventions au Grand Conseil à la rentrée pour demander au Conseil d’Etat de réaffirmer l’importance de la loi interdisant l’extraction d’hydrocarbures.