Les Vert-e-s vaudois-e-s ont pris connaissance avec regret de la décision de tir d’un loup dans les Alpes ainsi que la demande déposée pour un loup dans une des meutes du Jura. Ils et elles demandent d’accélérer l’adoption et le soutien aux mesures de protection des troupeaux qui sont les seules viables pour assurer à long terme la cohabitation nécessaire entre le loup et l’activité humaine dans nos alpages.

Les Vert-e-s vaudois-e-s ont pris connaissance avec regret du tir d’un loup dans le cadre des mesures de protection des troupeaux. Ces décisions de tir doivent rester des décisions de dernier recours et toutes les autres mesures de protection doivent être promues et leur mise en œuvre doit être accélérée. En mars déjà le Conseil d’État annonçait un plan de protection des troupeaux.

Dans une réponse à une interpellation de l’ancien député Olivier Epars, le Conseil d’État présentait une série de mesures possibles et à l’étude, notamment une étude de vulnérabilité des alpages en cours. Celle-ci doit mener à des conseils personnalisés pour les éleveurs et leurs troupeaux. Des parcs sécurisés, des chiens de garde ou le renforcement en personnel ont démontré leur efficacité et doivent aujourd’hui plus que jamais être mises en œuvre, notamment en renforçant encore le budget au sein de la Direction Générale de l’Agriculture à cette fin.

Aujourd’hui déjà, des associations comme OPPAL agissent sur le terrain afin de protéger les troupeaux la nuit. Il faut assurer une pérennisation de ces actions afin qu’elles puissent être menées sur le long terme.

Les solutions existent pour assurer une cohabitation harmonieuse entre les activités humaines et le loup en montagne, mais il faut aujourd’hui accélérer leur mise en œuvre et assurer des moyens pour que cela puisse être fait, afin de minimiser la nécessité de décisions de tir.