Les Vert∙e∙s vaudois∙es saluent l’annonce, ce matin, du Conseil d’Etat d’injecter une centaine de millions de francs pour soutenir les secteurs les plus impactés par la crise sanitaire actuelle. Ils et elles se réjouissent tout particulièrement de l’aide destinée aux milieux culturels, qui ont été fortement fragilisés ces derniers mois. Cela ne doit toutefois pas être le dernier pas financier consenti, et tous les efforts nécessaires devront être entrepris pour le sauvetage des entreprises et des emplois. Car la crise du coronavirus a aussi violemment mis en lumière les limites de notre système économique et social. Il s’agit donc également de tirer dès maintenant les leçons de cette crise sanitaire pour anticiper la prochaine, celle climatique qui est d’ores et déjà en marche , et d’investir sur la durée dans une économie plus résiliente et respectueuse de l’environnement. Dans ce sens, l’initiative populaire cantonale « de renouveau » sur laquelle planchent les Vert∙e∙s reste cruciale.
Les Vert∙e∙s vaudois∙es saluent les soutiens financiers annoncés ce matin par le Conseil d’Etat vaudois pour venir en aide aux secteurs économiques tels que les cafés-restaurants, PME, les cas de rigueur et le milieu culturel, particulièrement impactés par les décisions sanitaires prises pour tenter de stopper la propagation du coronavirus. Les milieux culturels, particulièrement soumis même en temps normal au risque de précarité et aux aléas du mécénat et de l’engagement bénévole, avaient vraiment besoin d’un soutien pour limiter la catastrophe.
Il ne s’agit-là, d’ailleurs, pour les Vert∙e∙s, sans doute pas de la dernière offensive financière nécessaire de la part du Canton. Car il faut dès maintenant tirer les premières leçons de cette crise et répondre à la déstabilisation de notre modèle économique actuel par un renouvellement de ce dernier. Il faut ainsi non seulement investir pour aider les secteurs porteurs d’avenir et créateurs d’emploi, mais également offrir à toutes les personnes touchées par des pertes salariales ou le chômage de nouvelles perspectives en réorientant progressivement notre économie et en investissant dans l’évitement de la prochaine crise, d’ores et déjà engagée, climatique cette fois. La mise en place, comme le propose le postulat déposé au Grand Conseil ce printemps par  la députée verte Rebecca Joly, d’un « revenu de transition écologique » visant à aider cette transition et garantir des revenus dignes à toutes et tous mérite particulièrement d’être étudiée et développée.
Les Vert∙e∙s avaient salué la politique anticyclique amorcée par le budget 2021 de l’Etat de Vaud ; il s’agira de la poursuivre encore plusieurs années pour investir massivement dans la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique. Comme le demande, par exemple, l’initiative parlementaire Vassilis Venizelos demandant l’injection de 300 millions de francs dans le Fonds sur l’énergie. Il est donc nécessaire de dès maintenant voir plus loin que l’urgence et d’orienter les aides financières selon des critères désormais détachés de  la production, de la consommation ou du PIB et orientés vers des valeurs sociales et environnementales.
Dans ce sens, l’initiative populaire cantonale sur laquelle planchent les Vert∙e∙s est plus cruciale que jamais. Notre modèle économique et certaines de nos habitudes de vie doivent être urgemment revisités, dans l’intérêt de notre qualité de vie et pour préserver celle des générations futures.