Les Vert∙e∙s vaudois∙es sont depuis longtemps engagé-e-s pour la protection du Mormont. En 2015 déjà, le Grand conseil acceptait un vœu demandant de protéger le sommet du Mormont de toute extension de la carrière exploitée par le cimentier Holcim. Aujourd’hui pourtant, le sujet refait l’actualité alors que le recours déposé par les associations de protection de la nature et de l’environnement est toujours pendant. Il devient de plus en plus urgent de favoriser les alternatives au ciment et de réduire notre dépendance à ce matériau grand émetteur de CO₂. Les Vert∙e∙s vaudois∙es interviendront ainsi dès la rentrée au Parlement vaudois et dans les conseils communaux pour accélérer cette transition.
Le Mormont, dont le sommet est classé à l’Inventaire Fédéral des Paysages (IFP), fait partie du patrimoine vaudois par son importance géologique, naturelle mais aussi historique et paysagère. Utilisé depuis les années 1950 comme carrière par le cimentier Holcim, le Mormont est affecté par les extensions successives de cette exploitation, qui vont jusqu’à menacer son sommet. Les Vert∙e∙s vaudois∙es s’engagent depuis toujours pour protéger ce site d’importance paysagère et naturelle indéniable et sont intervenu-e-s à plusieurs reprises au Grand conseil à ce sujet, réunissant même finalement à faire protéger durablement son sommet dans le Plan Directeur des Carrières (PDCar).
Aujourd’hui, alors que l’exploitation du site se poursuit, la première ZAD suisse récemment installée permet de remettre sous le feu des projecteurs la question du Mormont et de sa protection.
La question qui se pose est plus généralement celle de la dépendance de notre société au ciment, matériau dont la production est extrêmement polluante et émettrice de CO₂.
Ainsi, les Vert∙e∙s interviendront dès la rentrée des vacances d’automne au plan cantonal (au Grand conseil) et local (dans les conseils communaux) par voie de postulat pour réfléchir à des solutions permettant de réduire cette dépendance en recourant, par exemple, là où c’est possible, à des alternatives moins polluantes, telles que le bois.
Les pouvoirs publics ont un rôle à jouer, tant de par leur devoir d’exemplarité que par leur pouvoir en matière de règlementation des constructions, et il est grand temps qu’ils pèsent de tout leur poids dans cette problématique.