Les Vert∙e∙s vaudois∙es saluent l’aboutissement des négociations Canton-communes autour de la facture sociale suite à l’annonce, ce matin, de la conclusion d’un accord entre le Conseil d’Etat vaudois et l’Union des Communes vaudoises. Il s’agit là d’un pas important pour apaiser les relations institutionnelles et garantir le financement d’importantes prestations pour l’ensemble de la population vaudoise. Les Vert∙e∙s restent toutefois sceptiques quant à l’idée d’instaurer un mécanisme de frein à l’endettement communal tant des investissements locaux seront nécessaires pour financer la transition énergétique.

Les Vert∙e∙s saluent l’annonce, ce matin, d’un accord important négocié par le Conseil d’Etat et l’Union des Communes Vaudoises. Il est le fruit de gros efforts investis notamment par leur ministre Béatrice Métraux qui a conduit jusqu’à très récemment le dossier et, entre autre, organisé le Forum sur la péréquation intercommunale en 2018.

Le probable épilogue ainsi apporté à la facture sociale est d’autant plus important qu’il s’agit-là de prestations importantes pour l’ensemble de la population vaudoise (subsides assurances maladies, prestations pour les personnes handicapées, PC famille, bourses d’études, etc.).

Toutefois, cet accord financier ne doit pas éclipser la nécessité de poursuivre les négociations sur la nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV), en particulier pour garantir le maintien, voire le renforcement de la solidarité intercommunale (un postulat de la députée des Vert∙e∙s Rebecca Joly est d’ailleurs pendant sur la question).

Les Vert∙e∙s restent en outre prudent-e-s quant à l’idée de mécanisme de frein à l’endettement retenu dans cet accord, car les communes ont un rôle fondamental à jouer dans la transition écologique et cette dernière va nécessiter de très forts investissements (en matière d’assainissement bâtiments communaux, de gestion des eaux, des forêts, de biodiversité, de mobilité, d’énergies renouvelables, etc.). Le Canton devra, en outre, également continuer à investir massivement dans le Plan Climat, et cet accord ne doit pas prétériter les autres investissements cruciaux du canton, pour répondre à l’urgence climatique en particulier.

Les Vert∙e∙s suivront donc de près ces questions.