Les Verts vaudois sont satisfaits du rejet par le Grand Conseil de la requête de commission d’enquête parlementaire (CEP) formulée par le groupe UDC au sujet du Service pénitentiaire (SPEN). L’utilisation d’un tel outil était disproportionnée, voire ridicule, et répondait à une volonté d’agitation politique plutôt qu’à une réelle et constructive volonté de résoudre des problèmes.
Il est maintenant temps pour l’ensemble des groupes politiques de revenir au calme, et de travailler pour la qualité de vie des Vaudoises et des Vaudois plutôt que de s’enfermer dans de stériles guerres de chapelle.
Le vote de ce jour du Grand Conseil, qui rejette nettement l’idée d’une commission d’enquête parlementaire proposée par une UDC en mal de visibilité et d’agitation, est un signal positif quant au sérieux de nos institutions.
Employer un outil lourd, chronophage et onéreux comme une CEP pour traiter de problèmes de gestion que l’on trouve dans n’importe quel service de l’Etat, eut été une aberration et une grave perte de sens pour un instrument qui ne doit être utilisé que lorsque des manquements très importants et systémiques sont avérés. 
Le coup politique de l’UDC n’a pas réussi, malgré tous les efforts consentis par une partie du PLR, et il faut maintenant tourner la page.
Les Vaudoises et les Vaudois attendent mieux de leur Parlement que ces démonstrations de force stériles. Ils attendent qu’il travaille de manière constructive et intelligente en faveur des intérêts du canton et de sa population.
Les Verts vaudois espèrent donc que le climat d’agressivité qui a caractérisé ce début de législature va se lever, et que tous les groupes politiques vont se mettre au travail afin de trouver des solutions constructives et concertées en matière de pénitentiaire comme dans tout autre domaine.
De plus il serait grand temps de voter les investissements nécessaires pour faire face au nouveau droit des sanctions et ainsi créer urgemment davantage de places d’exécution de peine, et finalement investir les fonds maintes fois promis (notamment les 279 millions annoncés en juin dernier par le Conseiller d’Etat Pascal Broulis pour remplacer la prison actuelle du Bois-Mermet par un nouvel établissement de 410 places).