Les personnalités présentes, responsables de PRO NATURA et du WWF, membres de tous les partis politiques de l’UDC à la Gauche, ont mis en évidence les spécificités de la situation vaudoise par rapport à la sortie programmée du nucléaire : historique, approvisionnement, large soutien de tous les bords politiques et professionnels.
Les membres du comité vaudois OUI. à la sortie programmée du nucléaire ont aussi rappelé, devant une OPEL sortie d’usine en 1969, l’année de mise en service de Beznau 1, que les centrales nucléaires suisses sont dangereuses, produisent du courant à perte et peuvent être remplacées de façon planifiée et raisonnable, d’ici 2029, comme le propose l’initiative :
Le canton de Vaud a déjà été vacciné contre le nucléaire. Refroidi par l’accident de Lucens, puis par les retombées radioactives de Tchernobyl sur les cultures, il a depuis longtemps laissé le nucléaire dans le passé. La loi cantonale sur les rénovations de bâtiments est des plus ambitieuses, demandant au moins 20% d’électricité, 20% du chauffage et 30% d’eau chaude sanitaire venant du renouvelable. Le canton se tourne vers l’hydraulique, le solaire, le vent et la géothermie, que des énergies locales. Les grandes villes tendent à fournir du courant 100% sans nucléaire. La page se tourne, et pourtant la menace intolérable d’un accident nucléaire reste. Un jour sur trois, la bise souffle et amènerait, en cas d’accident, les retombées radioactives de ces centrales d’un autre âge sur le canton. Contrairement au vin, les centrales ne se bonifient pas avec le temps. Cet hiver Beznau 1 et Leibstadt, fournissant normalement presque la moitié du courant nucléaire suisse, sont en panne. Elles sont chères et dangereuses ! Leur date de fermeture ne doit pas être repoussée, mais planifiée, comme le propose l’initiative pour la sortie programmée du nucléaire ! Nous appelons chaque Vaudoise et chaque Vaudois à voter OUI