Les Verts vaudois saluent la volonté du Conseil d’État d’aller de l’avant avec sa politique du logement, et de ne pas se laisser intimider par les jeux de politique politicienne qui ont pour l’heure prévalu au détriment des intérêts de la population vaudoise. Aux forces politiques représentées au Grand Conseil maintenant de prendre leurs responsabilités, et de soutenir ces outils indispensables à la résolution de la crise du logement.
Les Verts vaudois prennent acte avec satisfaction de la nouvelle mouture du contre-projet à l’initiative « Halte à la pénurie de logements » de l’ASLOCA que le Conseil d’Etat a présenté ce matin.
Alors que les médias et de nombreux acteurs parlaient d’une politique « enterrée », le Conseil d’État a décidé d’aller de l’avant, et soumettre au Grand Conseil une nouvelle version qui n’est que peu modifiée par rapport à celle qu’une alliance contre nature de la droite réactionnaire et de l’extrême gauche dogmatique avait fait échouer en plénum.
La crise du logement fait rage depuis trop longtemps dans notre canton pour que l’on puisse prétendre que la main invisible du marché finira par y mettre un terme.
Ce n’est que par la mise à disposition des acteurs de la branche, privés comme institutionnels, d’outils permettant de construire plus rapidement davantage de logements adaptés aux besoins de l’ensemble de la population du canton que nous mettrons un terme à cette pénurie.
La balle est maintenant dans le camp du Grand Conseil, et plus particulièrement des forces politiques qui ont torpillé en janvier le projet du Conseil d’État, tout en jurant qu’elles ont à cœur de trouver une solution à la crise du logement.
Le gouvernement a écouté une partie de leurs doléances, et toute remise en question de ce nouveau projet ferait tomber les masques de celles et ceux qui servent des intérêts bien particuliers plutôt que ceux de la population vaudoise.