Des négociations se déroulent depuis 2012 à Genève, dans le plus grand secret, en vue de signer fin 2016 le traité de libre-échange TISA. Y participent 51 pays dont la Suisse, les USA et les 28 pays de l’UE. Des fuites rendues publiques par WikiLeaks ont permis de mesurer l’étendue du bouleversement qui s’en suivrait pour les services publics. Après le lancement d’une coalition nationale contre TISA, un comité vaudois se crée et organise une semaine d’action en septembre.
TISA en quelques mots :

  • – TISA vise à privatiser la quasi intégralité des services publics. La liberté du profit serait sans entraves pour les multinationales, face à des États renonçant à tout rôle régulateur.
  • – Après conclusion du traité, aucun nouveau service public ne pourrait être créé. De même, il y aurait impossibilité totale de faire marche arrière.
  • – L’agriculture serait menacée, les normes sociales et environnementales seraient balayées.
  • – Des tribunaux d’arbitrage privés permettraient aux multinationales d’attaquer les États.

Étant donné la nature de cet accord et les nombreux pièges et dangers qu’il recèle, la Suisse doit se retirer des négociations du TISA.
C’est pourquoi, Stop-TISA Vaud invite à signer la Lettre ouverte au président de la confédération Johann Schneider-Ammann sur le site de la coalition Stopper la dictature des multinationales.
Stop-TISA Vaud incite les villes et communes ainsi que les cantons à se déclarer Zone Hors TISA. Genève (Ville et Canton), Lausanne, Zurich, Renens, Sainte-Croix, Puplinge, Plan-les-Ouates, Meyrin, Carouge et d’autres l’ont déjà fait.
La coalition mettra sur pied plusieurs actions Suisse Hors TISA pendant la semaine du 24 septembre au 1er octobre, et notamment : une conférence le 27 septembre avec la participation de Stéphan Giger du SSP ; un procès public intenté par une multinationale contre la ville de Lausanne ; des actions de rue ; des interventions radio, etc.
La coalition vaudoise invite aussi à participer à la manifestation anti-TISA du 8 octobre à Berne.
Compte tenu du secret qui règne autour de ces négociations, les médias auraient un rôle à jouer dans la diffusion des informations sur les accords de libre-échange TISA, TAFTA, CETA & Co.