Trop de plastiques dans les eaux du lac: préservons notre environnement!
Le Chablais, cette terre de la «tête du lac», se dessine entre plaines, montagnes, forêts, champs, lacs et rivières. Il offre un paysage multiple, parsemé d’industries, d’agricultures, de villages rustiques et de villes singulières, de «petits trains» à crémaillère qui déplacent un peuple fier de son identité culturelle et sociale à la fois propre (Chablais libre !) et multiple (bi-cantonal) héritée d’un passé celtique haut en couleurs.
Ce paysage, souvent vu de loin ou juste traversé par la majorité des autres Vaudois·e·s, a développé un sens de l’accueil, de la fraternité et de la solidarité que les Vert·e·s de la section tiennent à conserver et transmettre avec conviction. Le Rhône, ce fleuve emblématique serpentant la plaine, illustre comment il est à la fois possible de relier ce que nous avons en commun, tout en respectant ce qui nous différencie. Il est également le témoin, en bout de chaîne, de toute la vie qui s’écoule de cette région aux multiples facettes.
Cependant, dans ses eaux qui rejoignent le lac Léman, la présence de polluants dits permanents, dont principalement des microplastiques, nous inquiète, à tel point que le Canton a lancé une vaste opération de recensement en 2023. Les Vert·e·s de la section ont d’ailleurs invité la population vaudoise à en discuter lors d’une conférence-débat fin novembre 2024 à Bex, quelques jours à peine avant la réunion internationale qui avait pour but de ratifier un traité sur la pollution plastique ; ces négociations se sont avérées malheureusement caduques.
Plusieurs études récentes (dont celle d’Oceaneye en 2020 ou celle de l’ASL en 2023) sont particulièrement alarmantes : oui, les rives et les eaux du lac sont gravement polluées ; oui, nous avons une responsabilité dans cette histoire. Si les polluants semblent provenir en majorité de nos activités ménagères (lavage en machine des vêtements, par exemple), d’autres sont encore liés à des habitudes de consommation qu’il nous faut urgemment et radicalement changer.
Avant d’entamer le printemps, puis la saison estivale (la pire de toute en matière de littering), continuons à respecter notre environnement et nous engager en faveur d’une nature propre, afin que nous puissions toujours profiter, ensemble, de la beauté des rives et du plaisir de la baignade collective!
